vendredi 27 février 2009

Les PME et l'export

Comment expliquez-vous que la plupart des PME françaises ne soient pas performantes à l'exportation ?


Face aux opportunités d'exportation, les PME sont en général effrayées par les problèmes d’impayés, de devises, de formalités douanières, de travail de ‘paperasserie’ administrative, de risques sur les transports internationaux et de méconnaissance des marchés.
Elles ignorent quelque chose que vous savez : c’est qu’il y a des personnes dont c’est le métier d’apporter des réponses fiables, adaptées et qui savent prendre en charge ces questions dans la durée.
Les PME doivent apprendre à discuter avec leur banquier, à identifier un bon transporteur-transitaire qui se chargera de la « paperasse » et à se focaliser sur l’emploi d’un bon commercial ayant souvent ses réseaux ou un conseiller.
Les pouvoirs publics offrent également de nombreuses ressources, peut-être trop, aux PME qui manquent du bon éclairage d’un spécialiste pour se retrouver dans ce brouillard d'informations.


« Seules 85 500 des PME, sur les 2,6 millions que compte la France, sont exportatrices et leur part représente 144 milliards d’euros (sur un volume total d’exportations de 350 milliards d’euros. Parmi ces PME, 61 000 sont des TPE qui contribuent à hauteur de 64 000 milliards d’euros » (Etude sur l’évolution des exportations téléchargeable sur http://www.oseo.fr).
A voir aussi le top 50 des PME à l’international, téléchargeable sur www.lemoci.com
Merci pour cette question. Christine Nicolino

Se faire connaître comme accompagnateur international

Je suis accompagnateur à l’international, je voudrais me faire connaître, comment faire ?


Dans l’espace économique français, il est difficile d’intervenir comme indépendant, même si la situation de l’économie et les discours ambiants vous y encourage. Il s’agit tout d’abord pour vous de créer une bonne image professionnelle. Cela passe par :
- une bonne présentation (carte de visite, brochure, site internet,..)
- une ligne téléphonique et une adresse email dédiées
- une transparence sur votre mode de fonctionnement
- quelques références choisies


Vous voulez montrer à votre client que vous êtes sérieux. L’accompagnement export est un large sujet. Communiquez sur vos spécificités (secteur d’activité, pays connus, contacts privilégiés, etc.).
Voici quelques idées pour votre promotion:
➢ Agissez en approche directe de sociétés que vous jugez avoir un fort potentiel export sur les secteurs et les pays que vous visez.
➢ Passez par les réseaux : annuaire des réseaux, Viadeo, linkedin, … ils sont nombreux et de plus en plus organisés.
➢ Approchez le dispositif public d’accompagnement à l’export. Ils peuvent vouloir vous déléguer une mission (Chambres de Commerce & d’Industrie, Directions régionales, Chambres de métiers, Mairies…)
➢ Visitez les salons professionnels


Notre cercle d’experts ACI Atelier Consultants Internationaux sera heureux de vous accueillir et de partager ses ressources avec vous.


Merci pour cette question. Christine Nicolino

Exporter, c'est vendre

« J’ai une formation école de commerce. Je ne suis pas spécialisé en commerce international, mais voudrais rejoindre ce métier »




Comme avait dit Rémi Grug de la société de champagne du même nom : « Exporter, c’est Vendre ». Cette affirmation de sa part était d’autant plus vraie que le produit "Champagne" se vendait tel quel dans tous les coins du monde et pour les mêmes raisons. Aucune adaptation du produit n’était nécessaire et les mêmes arguments de vente prévalaient auprès des consommateurs. Ainsi, si vous avez fait une école de commerce, vous êtes bien placé pour prétendre à savoir vendre.
Certes, l’exportation induit bien d’autres aspects, comme la logistique, la sécurisation des paiements, la stratégie de communication, etc.… Mais tous ces services se font avec l’appui de prestataires spécialisés et incontournables (transitaires, douanes, banques, sociétés de design graphiques, etc.). Il vous faut donc les connaître et apprendre à travailler avec eux.
Plus la société qui vous emploiera sera grande, plus votre fonction se résumera aux aspects stratégiques de vente et de coordination de l’activité export. Une PME sera plus exigeante sur vos connaissances pratiques de tous les aspects afin de les mettre en œuvre au moindre coût et former les équipes internes toutes impliquées dans la démarche.
Vous pouvez aussi vous appuyer sur une connaissance réelle d’un pays en particulier et proposer cet atout à votre futur employeur.
La formule proposée en France pour les jeunes qui veulent ‘partir’ à l’export est le V.I.E. (Volontariat International en Entreprise) qui permet d’effectuer une mission au sein d’une entreprise française à l’étranger. Mais attention, les demandes totalisent 50 000 CVs lorsque les postes sont au nombre de 5 000 même si le gouvernement a pris l’engagement de multiplier ce nombre par 3.
Merci pour cette question. Christine Nicolino