jeudi 20 décembre 2012

Nomenclature douanière = identité des produits à l'international

1) AU NIVEAU MONDIAL

Le numéro de nomenclature S.H. (ou HS) est le numéro de classification international du Système Harmonisé des douanes (SH)  indispensable pour calculer les droits de douanes et repérer les produits dans les Statistiques du commerce International

Ce système comprend 6 chiffres, soit les deux premiers niveaux de la nomenclature des produits:
- 4 premiers chiffres la position tarifaire déterminée au niveau mondial par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD).
- 6 Chiffres  (4 premiers chiffres + 2 chiffres complémentaires) = la sous-position également déterminée au niveau mondial par l’OMD.

Ce Système Harmonisé (S.H.) unique de désignation et de codification des marchandises est applicable au niveau mondial et permet d’éviter la multiplicité de codes pour un même produit.
Il  assure une classification méthodique et unique et permet la comparaison des flux commerciaux. Il est utilisé par 195 pays et couvre plus de 95% du commerce mondial.

      Trouver un numéro de nomenclature HS

Sur le portail dédié du CREDIT DU NORD 


Sur le portail dédié du LCL

2)  AU NIVEAU DE L'UE


- 8 Chiffres (
les 6 premiers du Système harmonisé et de deux chiffres complémentaires) = la Nomenclature Combinée (NC) : elle est constituée de 8 chiffres, soit . La NC est déterminée au niveau communautaire ; elle détermine notamment les droits de douane à l'importation dans l'Union européenne et permet l’élaboration des statistiques du commerce extérieur. 

10 chiffres (le Tarif Intégré des Communautés européennes (TARIC) :défini au niveau communautraire. Les 8 premiers reprennent la NC et les deux derniers déterminent les réglementations communautaires douanières et commerciales (suspensions et préférences tarifaires, prohibitions, licences ou droits anti-dumping) à l'importation dans l'Union européenne, via des codes additionnels communautaires (CACO). 

samedi 29 septembre 2012

L’Afrique, un marché moteur ?


Forte de l’une des croissances les plus rapides du monde (5,8% par an entre 2002 et 2008 et 3,7% en 2011), de managers locaux de plus en plus qualifiés, de plus d’un milliard d’habitants, d’un climat des affaires en amélioration constante, l’Afrique semble s’éveiller à son potentiel immense et revendique de prendre son destin en main.

Cependant, les exportateurs français ne semblent pas toujours convaincus par ces perspectives offertes et c’est souvent avec réticence et inquiétude qu’ils en parlent. Embarrassés par quelques images archaïques du continent et de vieux archétypes de relations avec leurs amis africains, ils préfèrent penser à d'autres «eldorados» plus lointains comme la Chine, pays-continent à lui seul.

Il est vrai qu’à côté des fantastiques progrès enregistrés, des menaces continuent de peser sur le continent africain. Mais n’y aurait-t-il pas lieu de les considérer comme des opportunités pour les entreprises qui peuvent apporter leurs solutions: besoins d’infrastructures, de formation du capital humain, d’amélioration de la santé, d’acquisition ou de développement de technologies, de développement des énergies, de protection ou amélioration d’exploitation des ressources naturelles, etc.

L’Afrique a pris des engagements envers ses bailleurs de fonds internationaux de mener une industrialisation « propre », de développer une agriculture biologique, et s’oriente vers l’utilisation de sources énergétiques durables telles que la biomasse, le soleil, l’hydraulique et le vent.

Il est aussi encourageant de considérer la part croissante des populations qui améliorent leur niveau de vie et aspirent à l’acquisition de nouveaux biens, avec 35% de population urbaine (qui devrait passer à 50% en 2030 sur tout le continent), 44% de la population en dessous de 15 ans et la perspective de 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050 (25% de plus et avec un territoire trois fois plus grand que la Chine à la même date).

Une part extraordinaire de croissance s’est faite pour les nouvelles technologies dont l’utilisation a apporté la preuve que l’Afrique n’était pas rétive au progrès et savait s’adapter à une vitesse éclair lorsque l’on voulait bien répondre à ses besoins (exemple : l’utilisation exponentielle des services de paiement par téléphone portable).

Certes, l’Afrique n’est pas à regarder comme un seul marché et les données d’ensemble ne doivent pas occulter les dissemblances existantes entre pays. Le Nigeria en pleine effervescence économique avec ses 170 millions d’habitants, n’a pas grand chose à voir avec l’Ethiopie. La moitié des 54 pays a moins de 10 millions d’habitants. La croissance forte citée plus haut concerne néanmoins une quarantaine de pays qui restent très différents en termes de langues, d’ethnies, de cultures et de niveaux de développement.

Les pays développés, dont la France, ont régulièrement procédé à des annulations de dettes et s’orientent vers l’appui aux transformations structurelles durables nécessaires à provoquer un encouragement pour les affaires dans un juste équilibre avec les enjeux sociaux et environnementaux.

Mais attention, la concurrence est rude. La Chine est maintenant devenue le premier partenaire commercial du continent et consolide ses positions en devenant également le premier pourvoyeur de fonds. Les américains augmentent leur présence même dans des petits pays comme le Ghana en offrant une approche concrète de « Trade and not Aid » (« du commerce plutôt que de l’aide »). L’Inde et le Brésil multiplient les accords de partenariats et d’échanges de « savoir-faire » et de marchandises avec des expatriés Sud-Sud.
La situation géographique de la France, son histoire et la langue qu’elle partage avec un grand nombre de pays africains, lui ont donné jusqu’ici une position privilégiée dont elle a abusée diront certains. L’enjeu n’est pas seulement de préserver les parts de marchés acquises par nos entreprises françaises, mais aussi et surtout de ne pas être balayé par les vents puissants de la mondialisation et de réinventer les partages avec nos voisins pour le développement d’un monde en paix pouvant répondre à ses besoins.

Ouvrage recommandé pour rester « afro-optimistes » : « Le temps de l’Afrique » (Editions Odile Jacob) par Olivier Ray et Jean-Michel Severino (ancien Directeur Général de l’Agence Française pour le Développement- AFD)

mardi 24 avril 2012

TARIC : connaître les droits de douane à l'import en Europe

Le Taric, base de données multilingue des tarifs douaniers accessible en ligne (moteur de recherche ou téléchargement papier) permet de calculer les droits de douanes et de connaître les réglementations pour toute marchandise à l'importation dans la Communauté (donc la France).
Il donne à tous les opérateurs économiques une vision claire des  mesures liées à la législation tarifaire, commerciale et agricole de la Communauté à prendre en compte  à l'importation ou à l'exportation de marchandises.
En ligne : Droits de Douanes et réglementations
En format PDF : Droits de Douanes et réglementations

jeudi 5 avril 2012

2e baromètre UPS-CGPME 'PME, les clés de l’export'

Les TPE et PME confirment le dynamisme de leur activité à l’export dans un contexte de crise européenne 62 % des entreprises interrogées dans la 2ème édition du baromètre UPS-CGPME ont une activité à l’export qui représente plus de 25 % de leur chiffre d’affaires. 
Un chiffre en légère hausse par rapport aux résultats de la 1ère édition du baromètre (59 % - mai 2011). 2/3 d’entre elles (67 %) exportent depuis plus de 10 ans. 


Dans un contexte de crise, les TPE/PME maintiennent leur volonté de dynamiser leur activité à l’export : 90 % des entreprises souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export au cours des prochaines années, contre 87 % en mai 2011. 
L’augmentation du chiffre d’affaires est la première motivation des TPE/PME dans leur décision d’exporter (43 %), loin devant la valorisation de l’image de l’entreprise, qui arrive en deuxième position (19 %). 


 (...) Pour Jean-François Roubaud, président de la CGPME et rapporteur de l'avis du Comité Economique, Social et Environnemental, "Gagner la bataille de l’exportation avec les PME", adopté le 29 février : « L’Union européenne ne pâtit pas de la crise des dettes souveraines qu’elle traverse. Elle est toujours perçue par les TPE/PME comme une zone d’exportation économiquement sûre, et qui plus est, facile d’accès ».


Voir le baromètre

Pourquoi le "Benchmarking" n'est souvent pas la bonne solution ?

mercredi 14 mars 2012

Comprendre l'OMC

Spécialement conçue pour les non-spécialistes, Comprendre l'OMC décrit brièvement l'Organisation, ce qu'elle est, pourquoi elle a été créée, comment elle fonctionne et ce qu'elle fait.




vendredi 20 janvier 2012

Paiements mobiles - Quelles solutions ?

Les paiements en situation de mobilité commencent à bien se développer et différentes solutions sont disponibles : PayPal bien sur mais aussi Dwolla, Square et Clover, et un petit mot sur Google Wallet
un article de TNW (du 16 janvier 2012) 

mercredi 4 janvier 2012

l'Assurance-Prospection COFACE, elle sert à quoi?


La COFACE (Compagnie Française pour l'Assurance du Commerce Extérieur) offre un contrat d'Assurance-Prospection aux petites et moyennes entreprises (1) pour les couvrir du risque d'échec commercial sur les marchés extérieurs. Cette assurance prévoit le remboursement de 65 à 80% des dépenses que l'entreprise engage dans sa prospection au cas ou celle-ci n'apporterait pas les résultats projetés au départ.

L'entreprise habituée aux risques commerciaux peut être surprise par une telle offre même si elle comprend bien que l'Etat français, qui subventionne cette opération, est prêt à tout pour rééquilibrer la balance commerciale française dramatiquement déficitaire et encourager les entreprises à exporter. De plus, l'approche de se couvrir d'un éventuel échec commercial n'est pas toujours dans l'esprit des entreprises qui partent généralement gagnante dans leur prospection commerciale.

Pourtant l'Assurance-Prospection COFACE offre un autre avantage non négligeable aux petites et moyennes entreprises: elle leur permet d'aller voir leur banquier pour négocier l'avance du montant des dépenses qui se trouvent alors garanties par la COFACE, soit 65 à 80% de leur budget de prospection. C'est dans ce sens que cette assurance offre un avantage incontestable pour les petites et moyennes entreprises dont la trésorerie est souvent tendue.

L'entreprise qui se tourne vers l'export, le fait pour gagner. Elle appréciera de pouvoir bénéficier d'une avance de fonds dans sa prospection en empruntant à sa banque. Elle pourra ainsi mobiliser plus de moyens pour sa prospection et se rendre plusieurs fois sur les marchés visés, louer un bureau local, acquérir des fichiers, participer à un salon, etc. L'Assurance-Prospection est conçue pour soutenir les premières années de développement international, il serait dommage de l'utiliser uniquement pour une opération ponctuelle. Elle sera mieux employée à couvrir les frais d'une prospection sur 3 ou 4 ans ; son effet de levier sera alors certain sur les résultats et, en cas d'échec de la prospection, l'entreprise pourra toujours recouvrer la majeure partie de ses dépenses.
(1) réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 500 M€


BONNE NOUVELLE !!: l'A3P (Assurance prospection premiers pas) est enfin arrivée : http://www.coface.fr/CofacePortal/FR_fr_FR/pages/home/A3P

Profiter des prospections et participations aux salons subventionnées


Le Programme France Export 2012 a été établi par Pierre LELLOUCHE, Secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur. Il porte sur l'organisation de 1 100 manifestations collectives à l'étranger dans l'année. 
Un agenda est mis en ligne avec moteur de recherche : http://www.programme-france-export.fr/
rassemblant toutes les opérations subventionnées par les pouvoirs publics et pilotées par les principaux partenaires de l'Equipe de France de l'Export composée d'UBIFRANCE, du réseau des Chambres de Commerce et d'Industrie en France et à l'étranger, de l'ADEPTA et de SOPEXA (avec le soutien financier, pour ces 2 dernières du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation et de la Pêche), ainsi que les opérations bénéficiant du label France. 

mardi 3 janvier 2012

Comment m'y retrouver dans le maquis des aides et appuis aux entreprises ?

Elles sont généralement réservées aux PME mais il en existe aussi pour les ETI (entreprises de taille intermédiaire).
Voici 3 moteurs de recherche bien utiles qui vous permettront d'identifier les aides disponibles en France et/ou en Europe pour tous les besoins de votre entreprise :
- Moteur de recherche de la CCIT Amiens-Picardie: http://les-aides.fr/
-  Base de données des CCI-Chambre de Commerce et d'Industrie : http://semaphore.cci.fr/
- Institut Supérieur des Métiers: http://www.aides-entreprises.fr
- et pour repérer les aides EXPORT par régions françaises : http://www.exporter.gouv.fr/EXPORTER/appuis.aspx?iddoc=109&pex=1-2-13-109

Pourquoi pas un guide sur les aides européennes aux PME: